Un peu de sérieux part 1

Voici la retranscription d'une interview de Marie-Claire Caloz-Tschopp, provenant de l'émission "Les temps qui courent" diffusé sur la RSR.
Marie-Claire Caloz-Tschopp est l'auteur du livre Résister en politique, résister en philosophie, paru aux éditions "La Dispute".

"Résister en politique et résister en philosophie" dans l'intitulé de votre essai, n'est pas que l'ouvrage d'une philosophe, le manifeste peut être aussi d'une femme engagée et notamment engagée contre une chose que vous stigmatisez, la criminalisation insidieuse, l'élargissement du champ de l'activité humaine que l'on criminalise."

"Comment dire....
Ça nous amène à une analyse des rapports sociaux d'aujourd'hui, qui sont profondément inégalitaires et au fond ou le mécanisme de déni consiste à repérer des boucs émissaires.

Prenez les jeunes que l'on accusent d'addictions, par exemple.

Les addictions sont généralisées aujourd'hui, mais on préfère stigmatiser les drogués au sens étroit, alors que l'on a des addictions à la télévision et à toutes sortes de substances.
Au fond on crée des boucs émissaires pour se rassurer et surtout c'est de la manipulation politique, mais qui marche extrêmement bien, mais qui est d'une malhonnêteté intellectuelle et politique extrêmement dangereuse, parce que pendant qu'on tire sur des boucs émissaire on ne s'intéresse pas à ce que sont les vrais dangers qui nous menacent tous.

Aujourd'hui parler des étrangers, c'est ridicule, quand vous observez ce qui déstabilise le système économique et le système politique international. Le problème de la migration est un des problème, mais ce n'est pas le problème.
Les hommes politiques qui dominent en Europe aujourd'hui en font un outil électoral et ça marche c'est ça qui est terrible, c'est que ça marche.
Mais jusqu'à quand ????"

Voilà pour la 1ére partie de son intervention.

Je balancerai la 2éme partie qui vaut son pesant de cacahuètes demain !