Serge Portelli contre attaque
Voici des extraits de ce qu'a écrit dernièrement Serge Portelli sur son Blog.
Il parle de ce déluge de réformes dont nous a gratifié le psychotique à talonnettes en ce début aout...
Du miel dans mes oreilles......
Petit rappel
Voici l'affiche placardé par Act Up pendant les présidentielles de 2007
Le Sarkozysme, la droite extrême et l'extrême droite.
"...."Au fond de cette idéologie, il y a le fantasme archaïque d’une humanité
simplifiée, sans le moindre degré de complexité. Avec d’un côté les
bons, de l’autre les mauvais. D’un côté, ceux qui respectent des
valeurs fondamentales que le candidat à l’élection présidentielle
énumérait dans un de ses discours de campagne, à Marseille, le 19 avril
2007: “la famille, la patrie, la religion, la société, le travail, la
politesse, l’ordre, la morale”. De l’autre, tous ceux qui, d’une façon
ou d’une autre ne les respectent pas et qui, selon l’une des
expressions favorites du régime, ramassée sur le zinc d’un comptoir et
à nouveau ressassée ces derniers jours, “empoisonnent la vie des
honnêtes gens”. À partir de cette vision manichéenne du monde, se bâtit
l’autre fantasme, plus récent, d’une société sans risque, aseptisée,
obsédée par une sécurité absolue, dans laquelle les principes de
précaution puis d’exclusion s’appliquent à tout ce qui peut représenter
un danger. Le ressort idéologique secondaire est donc la peur. Peur,
minutieusement entretenue, de tous les fauteurs de trouble de ce nouvel
ordre moral et sécuritaire. Dans cette société violente, on préférera
stigmatiser, déchoir, humilier, expulser, enfermer que d’affronter les
vrais problèmes. Contrairement au credo affiché, il ne s’agit pas
d’être efficace, mais de frapper fort, devant les médias, et
d’impressionner l’opinion publique.
Rejoignant les thèmes fondamentaux de l’extrême droite, le sarkozysme
met au premier rang de ces peurs l’étranger ou l’immigré qu’il assimile
constamment au délinquant, fustigeant les “cinquante ans d'immigration
insuffisamment régulée” (y compris donc de 2002 à 2004 et de 2005 à
2007...), martelant que “la question des étrangers est un problème
majeur dans notre pays” (Frédéric Lefebvre, le 5 août dernier). Si le
mot xénophobie a un sens, il faut donc admettre, après tant d’années de
démonstration acharnée, que le sarkozysme est xénophobe. Qui a oublié
les propos de Nicolas Sarkozy, le 22 avril 2006,: “si certains n'aiment
pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter”, calqués sur le
slogan de Philippe de Villiers, rallié depuis lors: “la France, aime-là
ou quitte-là”, et directement inspirés de la vulgate lepéniste. Qui ne
voit pas la politique inhumaine et féroce de reconduite à la frontière
qui brise chaque jour des familles et des vies? Tout ceci sous la
houlette d’un calamiteux ministère de “l’identité nationale”. Qui a
oublié voici à peine deux mois, la condamnation en première instance à
750 euros de notre jovial ministre de l’intérieur pour injures raciales
pour avoir dit, à propos des personnes d’origine arabe: “Quand il y en
a un, ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes”?
Nous sommes face à une xénophobie populiste qui s’inscrit dans le
nationalisme le plus obscur, le plus rétrograde qui soit.
Ce ne sont que deux paragraphes.
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Je l'ai déjà dit ici et je vais me répéter, mais j'aime décidément bien ce mec là.
Vas y Sergio on les aura les vilains !!!