La valse des tribus
Voici le texte d'autre morceau inédit du Bazarsonik
Autre texte donc que je viens de ressortir du fin fond de l'armoire, là ou il était rangé depuis pas mal d'années. Il doit bien dater de 2004 celui là.
D'ailleurs je rectifie le tir quand à la date du texte précédent (l'entente cordiale), il a été écrit plutôt en 2005 qu'en 2006...
El Bazarsoniko from 2006 !!!!
On a vieillit depuis.....
1 2 3,
1 2 3
C'est
LA VALSE DES TRIBUS
Il y a cet homme seul au regard perdu
Au milieu de cette foule d'individu
qui s'agite
Assis sur le banc de touche des exclus
pour qui les solutions n'existent plus
C'est bien triste
Il y a celui, qui d'un ton sarcastique
répète que dans la vie on a ce que l'on mérite
C'est ce qu'on dit
Seul maitre à bord d'un royaume vide
triste sir....rote son verre
et prend du bide
C'est la vie
Mais il y a pire
Il y a celui qui sombre
Et qui cherche des proies
une manière de dire
je sombre
alors sombre avec moi
Braille avec aplomb
et agresse à tout va
une manière de cacher sa peur
enfin bon... qui n'en a pas ?
Mais il n'y pas seulement eux
il y a vous, il y a moi
Et ne nous voilons pas la face, nous somme un peu comme eux
Parfois
Toutes nos logiques érigées
comme des barrières fortifiées
Sont parfois plus faciles à briser qu'on ne l'avait
imaginé
Alors ?
Pendant que les présidents s'enchainent par ordre d'ancienneté
C'est comme ça dans le métier
c'est honneur aux ainés
Comme on est bien élevé, on ne veut pas les déranger
N'empêche qu'on s'ennuie à crever, dans cet individualisme scolarisé
on pensait peut être avoir trouvé, un sens à nos vies
mais n'aurions nous pas surestimé les bienfaits de la démocratie ?
Seulement parfois le brouhaha de nos discussions, se transforment en douces mélodies
Un peu partout des tribus se forment,
on s'associe
Et quand de notre quotidien.....
Se distille cette énergie
C'est le paradis
Quand la bande est en émoi
Quand personne ne veut rentrer chez soit
On se retrouve autour d'un verre
on boit tout notre salaire
Puisque dans la vie, y a des millions de façons de trinquer
On se laisse l'espace de quelques instants aller
Allez allez allez, on refait le monde
On se dit que la route est peut être pas si longue
On se dit que c'qui compte c'est de pouvoir se parler sans honte
Y a des heures, on aimerait peut être être ailleurs
Mais notre place est là
maintenant c'est une affaire de choix
Et quitte à pouvoir choisir
Quand pour certains d'entre nous les minutes s'étirent
Et quitte à se répéter dix fois
tellement parfois
Y a peu à dire
texte de ma pomme évidemment...